Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald T., la politique menée par les États-Unis n’a fait qu’intensifier les tensions internationales. D’un côté, les pays du vieux continents tentent de calmer des situations « explosives » et de rassurer leurs alliés, pendant que de l’autre, Washington instaure des sanctions diplomatiques et économiques unilatéralement, tout en contraignant ses divers partenaires à en faire de même, et Moscou mène des politiques d’ingérence et d’opposition envers les États-Unis.
Une atmosphère de pseudo-guerre froide commence à se faire ressentir. Les principaux belligérants, regroupés au sein de leurs organisations respectives (OTAN1et OCS2) s’opposent de plus en plus sur la scène internationale.
A cela et malgré les tentatives d’accalmies Franco-Allemande, les politiques d’expansions de l’Union Européenne au travers d’anciens pays du bloc soviétique poussent la Russie à poursuivre ses actions de déstabilisation et de soutien aux forces pro-russe de ces mêmes États afin de directement les rattacher à sa sphère d’influence, actions qui n’apaisent dès lors pas les tensions.
De surcroît, l’embargo de l’OTAN sur le pétrole iranien conduisait Téhéran (République Islamique d’Iran) à fermer le détroit d’Ormuz et à relancer son programme sur le nucléaire. Ce blocus avait, à lui seul, incité les États-Unis et ses alliés à intervenir militairement en Iran (Campagne Émergence). La Vème flotte américaine, déployée dans la région afin d’assurer la sécurité des voies maritimes d’exportation était mobilisée durant cette opération. De leurs côtés, la Russie et la Chine accusaient les États-Unis et, par extension, l’OTAN de vouloir s’accaparer l’essentiel des régions pétrolifères du Moyen-Orient pour leur usage et profit personnels, tout en prétextant simplement vouloir empêcher l’Iran de complètement paralyser l’exportation de pétrole ou encore de développer un armement nucléaire.
Ces politiques agressives américaines avaient embrasé le monde et conduit les belligérants à s’affronter par pays interposés. Assistions-nous à la naissance d’un très probable nouveau conflit mondiale ? En effet, la Russie augmentait le déploiement de ses forces armées sur ses frontières occidentales et un corps expéditionnaire composé de forces armées de la Fédération de Russie et de la République Populaire de Chine avait été déployé en Iran.
En réaction, les États-Unis avaient annoncé le renforcement de leur présence en Iran et le déploiement de forces permanentes dans plusieurs pays frontaliers de la Russie afin de contrer toute tentative d’attaque ou de déstabilisation russe. En mer de chine, les tensions étaient également présentes, avec notamment plusieurs accrochages entre bâtiments américains et chinois.
Nous sommes en 2020 et les tensions entre bloc de l’Ouest et bloc de l’Est sont à leur paroxysme. Les États-Unis, appuyés par le Royaume-Uni et certains autres pays de l’OTAN, poursuivent leurs sanctions diplomatiques et économiques vis-à-vis des pays membres de l’OCS. L’invasion du Sud de l’Iran par les forces armées anglo-américaine a conduit à une rupture totale des discussions entre Moscou /Téhéran et Washington /Londre. Malgré tout, la France et l’Allemagne tentent désespérément de trouver une issue diplomatique au conflit qui se profile.
Désarmés et ne parvenant plus à influencer, ne serait-ce que légèrement, les principaux acteurs de ses tensions, lesquels semblent se mesurer dans une montée en puissance de leurs forces militaires, la France et l’Allemagne, sous la pression de l’Ukraine, de la Pologne, de la Livonie et des États Baltes, ne semblent plus avoir de solutions.
Début janvier 2020, Washington annonçait avoir déployé un nouveau dispositif d’interception de missile-balistique en europe occidentale. En Livonie, région par laquelle les russes pourraient attaquer sur deux fronts et ainsi couper les États-Baltes de leurs alliés Européens, les États-Unis, sous mandat de l’OTAN, avaient également déployé un bataillon d’infanterie et un escadron blindé.
Pour la Russie, l’augmentation de la présence des forces de l’OTAN sur ses frontières devenait une menace pour sa sécurité et le dispositif d’interception de missile-balistique déployé par les américain en europe, le parfait « casus belli » pour lancer de multiples offensives afin de contraindre l’OTAN à lever l’ensemble de ses prétentions et sanctions envers l’OCS.
1 OTAN : Organisation du Traité de l’Atlantique Nord
2 OCS : Organisation de Coopération de Shanghai